En poil d’ours, sa carcasse est haute de 33cm, sur le devant, du bas au haut sommet de sa courbure ; avec l’épaisseur du poil il mesurait plus de 35cm, soit deux fois et demi la figure d’un chasseur, de la ligne des sourcils au menton.

Sans plaque ni cul de singe, il est orné d’un pompon-cocarde demi-sphérique portant une aigle brodée en son centre, du cordon natté blanc terminé par deux raquettes, de deux floches blanches en son sommet du plumet vert à sommet rouge.

Pour les officiers, le cordon et les floches sont en or.

Pour les sous-officiers, ils sont vert et rouge mêlés d’or.

En route, le bonnet se portait nu ; le cordon prenait place dans le havresac et le plumet, dans son étui en toile cirée, s’attachait soigneusement sur le fourreau du sabre.

Confectionné en drap bleu, il avait le galon de bordure du turban, le cor qui en décorait le devant, le cordonnet recouvrant les quatre coutures de la flamme et le gland en laine aurore.

Pour les officiers, ces galonnages étaient en or.

Pour les sous-officiers le galon et le cor sont en or, et le cordonnet et le gland, mélangé d’or et de laine verte.

En tenue de ville et dans certaines circonstances, les chasseurs portaient le chapeau de feutre noir, orné de la cocarde tricolore maintenue par une ganse plate aurore et un bouton. Ses ailes étaient garnies de trois passants de cordonnet aurore à l‘avant et deux à l‘arrière ; ses extrêmités sont ornées d’un marron en laine verte. Enfin, on lui ajoutait un pompon vert en forme de carotte.

Pour l’anecdote, le 21 mai 1809, en passant le Danube, de l’île de Lobau au champ de bataille d’Essling, les chasseurs comme les grenadiers se coiffèrent de leur bonnet à poil et jetèrent les bicornes dans le fleuve.

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